Au cours de l'été 1603, Engelberte Hechts fut accusée d'avoir ensorcelé huit fillettes qui séjournaient avec elle dans la « Maagdenhuys » (voir lieu Maagdenhuys). Les fillettes souffraient de convulsions, de paralysies soudaines et de crises d'hystérie. Après l'échec de l'exorcisme réalisé par les chanoines de Saint-Gommaire, le Conseil de Brabant décida d'arrêter Hechts.
Or, malgré son emprisonnement (voir lieu Gevangenenpoort), les fillettes continuèrent à avoir des crises. Mais leur comportement commença à susciter le doute. En octobre, le curé Peter Flamen quitta le monastère de Sion situé ici même. Il vit six fillettes de la Maagdenhuys, dont deux qui se tordaient furieusement sur le sol. Dès qu'elles se rendirent compte qu'elles étaient observées, elles se remirent immédiatement debout. Cela laisse penser qu'elles étaient en train de répéter leur « crise » suivante.
Le banc des échevins de Lierre reçut un témoignage similaire de la voisine, Marie Verhagen. Alors qu'elle demandait aux fillettes si elles se sentaient mieux, Lynken Blylevens, la plus jeune, qui n'avait alors que quatre ans, se mit immédiatement à se rouler par terre en criant. Mais quand Lynken vit la voiture à cheval qui les devait les emmener à Bruxelles, elle bondit de joie.
Eele van den Hove, la femme de chambre de Hechts, fit remarquer avec sarcasme que les filles ne faisaient des crises que pendant la semaine, jamais le dimanche ou les jours fériés. C'est ce qui revint également dans le témoignage d'Anna Nick, une jeune fille de 14 ans qui, comme ses camarades de la Maagdenhuys, prétendait avoir été ensorcelée. Après un deuxième interrogatoire, elle admit avoir menti pour éviter d'aller travailler.
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